Economie, société et robotique

Questions sur l’influence et le rôle de la robotique dans le monde à venir.

Les robots sont-ils indispensables?

Si vous avez vu le dernier film avec Harrison Ford et Liam Neeson, K 19, vous en serez convaincu.
Il raconte comme des sous-mariniers soviétiques, pour sauver leur navire, sont entrés deux par deux dans la salle du réacteur nucléaire pour colmater une fuite.
Les sept matelots qui se sont dévoués sont morts rapidemment par irradiation. Il aurait été pratique d’envoyer des robots à leur place. Cela aurait épargné des vies.
Les robots apparaîtront de plus en plus indispensable pour travailler dans les lieux à risque, dans les mines, au fond des mers, dans l'espace, les centrales nucléaires, certains chantiers...

Quels pays ont le plus de robots?

Le Japon vient largement en tête devant deux autres pays d'extrême-orient. Le premier pays Européen est l'Allemagne. La France et la Grande-Bretagne n'apparaissent pas dans ces tableaux.

Il y a une corrélation inverse entre robotique et immigration. Les pays d'émigration autant que les pays d'immigration sont peu robotisés.

Qui construit le plus de robots?

Le nombre de robots domestiques est assez difficile à évaluer car il dépend de ce que l’on considère comme étant un robot. Si l’on incluait les différents robots ménagers, Roomba, les machines à laver, se serait des centaines de millions.

Si l’on ne prend en compte que les modèles les plus évolués, robots industriels et androïdes, 30 % sont en opération uniquement au Japon.

Quel budget pour la robotique?

L’Europe dépense 50 millions d’euros par an dans différents projets robotiques. Des experts ont prédit que le marché de la robotique devrait dépasser les 55 milliards d’euros annuels en 2025.

Pourquoi la robotique améliorerait-elle la vie?

Elle va ouvrir un univers de possibilités aux hommes en créant toutes sortes de partenaires artificiels.

Elle va booster l’économie en permettant l’accès à de nouvelles ressources, l’exploitation des océans par exemple et par là même créer indirectement de nouveaux emplois.

Elle permettra aux usines de fonctionner 24 heures sur 24, car on peut demander aux robots de travailler à toutes heures et même le dimanche et jours fériés, mais moins facilement aux humains. Cela va bien sûr faire baisser les coûts de production en rentabilisant plus vite les infrastructures et libérer des revenus.

La vie peut se symboliser par l'image du skieur qui doit péniblement gravir la pente avant d'avoir le plaisir de se laisser glisser jusqu'en bas. Il faut travailler pour pouvoir s'amuser. La technologie a permis d'installer des remonte-pentes automatiques qui vous emportent au sommet, ne reste que le plaisir de la descente.
C'est aussi le rôle de la robotique: nous débarasser de la partie pénible pour ne laisser que l'amusement.

Les robots vont-ils mettre les travailleurs au chômage?

Lorsque l'arc et les flêches ont été inventés, celui qui courrait le mieux après les biches s'est retrouvé au chômage. Et cette invention ne lui a pas plû. Mais il s'est avéré que la troupe s'est vue disposer tout à coup de beaucoup de temps libre: courir avec les animaux prend beaucoup de temps, d'autant plus qu'on ne parvient à les attraper qu'une fois sur dix! Alors on a décidé d'en profiter pour se créer un petit village, mieux aménagé et de nouveaux métiers sont apparus: maçon, charpentier, etc...

Ainsi en est-il de l'informatique, les média, la robotique. De nouvelles activités apparaissent quand d'autres deviennent inutiles. Le cinéma à mis les troupes de théatre au chômage, mais a créé d'autres métiers, la télévision à fait de même envers le cinéma. La robotique va générer un nouvel écosystème infiniment plus riche...

Depuis la mise en production des machines à tisser automatiques fonctionnant avec des cartes perforées, les ouvriers ont craint pour leur emploi.
Cependant le système économique, chaque fois qu’il supprime des emplois grâce à l’automatisation, sait en inventer de nouveaux, pour offrir de nouveaux services. En effet, l’automatisation rend les biens moins onéreux, libère les ressources pour d’autres achats et crée une nouvelle demande.

Evidemment, l’automatisation d’une usine supprime des emplois dans un premier temps. C’est pour le monde du travail, un mauvais moment à passer. Que les travailleurs voudront éviter de passer, évidemment. Toutefois les emplois sont en fait plus menacés par la délocalisation car elle supprime définitivement les revenus des ouvriers locaux et ne génère pas de nouveaux emplois.

Depuis la révolte des luddites, on a pu constater que la mécanisation créait autant d'emplois qu'elle en faisait perdre.

Jeremy Rifkin a déjà exprimé l'idée en 1995 qui les emplois puissent disparaître et être remplacés par une économie de services basée sur le volontariat et des organisations communautaires.

Modèle économique : Du container au robot

De même qu'il est possible d'acheter des containers et de les louer aux entreprises qui ont un besoin de transport occasionel, on pourrait acheter des robots et les fournir au entreprises à titre de travailleurs intérimaires.

Evidemment la technologie serait dans ce cas plus élaborée. Le robot peut vous remplacer dans l'entreprise, mettre à sa disposition votre expérience acquise. Il serait selon les moments et les tâches soit téléguidé, soit totalement autonome.

Il faudra savoir programmer son robot pour le mettre sur le marché, ou plus exactement, l'entraîner car pour une bonne interaction avec les autres dans un environnement de travail, un apprentissage serait mieux qu'une programmation rigide.

Pour les tâches simple ou répétitive, une même personne ou entreprise pourrait investir dans de nombreux robots, mais pour des tâches plus évoluée ou un contrôle et un téléguidage peuvent être nécessaire, un expert dans le domaine serait associé à un seul robot.

Ce modèle économique, purement spéculatif, et provenant de ma seule imagination, pourrait être intéressant et prometteur.

Infographie du développement robotique.